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| Épître aux Romains : Étude complète ▶ |
La Loi est sainte
📖 Texte & Analyse
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Lisons le texte :
📖 Romains 7:7-12
Quoi donc ? la loi est péché ? Que ceci ne soit pas! Mais je n'ai pu connaître le péché que par la Loi. Je n'aurais pas connu le désir si la Loi n'avait pas dit : ne désire pas! L'occasion, saisissant le péché par le commandement, a produit en moi tout désir/attachement, car sans la loi, le péché est mort. Moi, je vivais jadis sans loi, mais le commandement venu, le péché a pris vie et moi, au contraire, je fus mis à mort. Ainsi, le commandement devant mener à la vie me mena à la mort. En effet, le péché, saisissant l'occasion, m'a séduit par le moyen du commandement et par lui m'a mis à mort. Ainsi, [on peut dire que] la loi est sainte, et le commandement saint, juste et bon.
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🔑 Clé de compréhension :
📖 Romains 7:7
"[...] Quoi donc ? la loi est péché ?"
Allons-nous assimiler la Loi au péché, puisqu'elle a renforcé notre tendance au péché en nous ordonnant des choses impossibles à réaliser ?
📖 Romains 7:7b
"[...] Que ceci ne soit pas!"
Bien sûr que non!
📖 Romains 7:7c
"[...] mais je n'ai pu connaître le péché que par la Loi"
La Loi n'a fait que mettre en évidence notre capacité à pécher.
📖 Romains 7:7
"[...] je n'aurais pas connu le désir si la Loi n'avait pas dit : ne désire pas!"
La Loi a fait ressortir notre nature en la mettant en évidence.
Le désir : dans le sens d'attachement - l'attachement mène à l'idolâtrie (*).
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📖 Suite du texte - Romains 7:8
"[...] L'occasion, saisissant le péché par le commandement, a produit en moi tout désir/attachement"
Le commandement (composante de la Loi), intercepté par le péché, n'a pas le temps de produire son effet positif supposé sur nous : notre nature de péché le détourne de ses "bonnes intentions", ses sens sont en éveil sur le contenu du commandement, et les informations que ce dernier contient sont accaparées sans produire de fruit de Vie (bien au contraire : "tiens, c'est possible de faire ceci ? eh bien, je vais le faire...")
📖 Romains 7:8b
" [...] car sans la loi, le péché est mort
Il n'y a pas de péché s'il n'est pas désigné en tant que tel. C'est cependant ce que veut l'homme, puisque il se nourrit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal!
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📖 Suite du texte - Romains 7:9
"[...] Moi, je vivais jadis sans loi, mais le commandement venu, le péché a pris vie"
La notion de péché ne vient donc que du fait qu'on le désigne par un commandement.
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📖 Suite du texte - Romains 7:10
"[...] et moi, au contraire, je fus mis à mort"
Le péché ayant pris vie, il nous détruit.
Il faudra donc le détruire afin que nous vivions.
📖 Romains 7:10b
"[...] Ainsi, le commandement devant mener à la vie me mena à la mort."
Le commandement, vu par l'homme comme devant mener à la vie, mène donc à la mort.
Et c'est bien son objectif : Dieu, voyant que l'homme voulait vivre de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, se dit : "eh bien! donnons-lui des commandements, une Loi, afin qu'il se rende compte que sans Moi en lui, il ne peut rien faire...!"
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📖 Suite du texte - Romains 7:11
"[...] En effet, le péché, saisissant l'occasion, m'a séduit par le moyen du commandement"
Ainsi, il y a alliance entre péché et commandement. Pas de commandement, pas de péché.
📖 Romains 7:11b
"[...] et par lui m'a mis à mort"
Nous sommes mis à mort du fait que notre vieil homme est impuissant, mort.
Tous sont morts : ce qu'il faut, c'est ressusciter (naître de nouveau, nouvel homme, en Christ).
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📖 Suite du texte - Romains 7:12
"[...] Ainsi, [on peut dire que] la loi est sainte, et le commandement saint, juste et bon"
Par conséquent, puisque la Loi et ses commandements mènent à la mort du vieil homme, et à la vie du nouvel homme, ils sont saints, à savoir mis à part par/pour Dieu : ils sont un jalon, ils déterminent la direction dans le chemin vers la Jérusalem Céleste.
Le commandement est juste et bon car il atteint son objectif (qui n'est pas celui que nous croyons au premier abord).
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(*)
L'attachement rend idolâtre dans le sens où ce à quoi on s'attache prend trop d'importance, devient une idole
L'attachement crée les jalousies, les conflits, les guerres. L'attachement peut exister envers : des biens, des territoires (terrestres, ou du monde intérieur : idolâtrons-nous notre moi au point de ne pas laisser Christ régner sur lui ?) des dogmes, des croyances, des superstitions, des rites, des signes extérieurs de "spiritualité", la conviction qu'on sait ce qui est bien et ce qui est mal (arbre de la connaissance du bien et du mal), le passé, le futur, des personnes (stars, prédicateurs, hommes politiques, etc.) etc.
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